dimanche 11 mai 2014

114 Km dans les Pyrénées !

Une belle journée de vol dans les Pyrénées. "Un peu" de vent, pas mal d'ambiance, c'était bien sympa !

Le vol dans les Pyrénées reste toujours très engagé, il faut survoler de profondes vallées, franchir des cols, frôler des falaises à pic, tutoyer les glaciers.
Antoine Cabiac m'a accompagné pour cette ballade atypique. On a partagé quelques belles émotions...

Quelques photos de l'endroit, c'est toujours aussi magnifique. Et si vous chercher les sommets Pyrénéens sur les photos, il n'y a pas d'erreur : il n'y en a pas ! Ou alors il vous faudra une grosse loupe, car c'est plat sur près de 200 Km avant de trouver la première montagne... Cela fait partie des "bizarreries" de notre Coupe Régionale de Distance des Pyrénées (CRD) qui intègre 8 départements de plaine (24-32-33-40-46-47-81-82) en plus des départements "réellement" Pyrénéens (09-11-31-64-65-66).

Donc aujourd'hui au programme : se balader sur l'avenue de l'Océan...

Début du vol à marée basse ; plus de photos à marée haute quelques heures plus tard car c'était un peu tendu avec peu de place entre la dune et les vagues...

Course avec les chars à voile, version kite ; excellent !





Enfin des bunkers sympa à regarder.

Point de contournement à Cap Feret, avec vu au loin sur le phare et sur la dune du Pyla.

 Retour en navette couleur locale !!!

Le vol :
http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2013/vol/20144497
114 Km avec 2 points de contournements en 4h05.

Merci à Antoine pour être venu me chercher à Cap Ferret, car le retour en vol aurait été très long.

Au cas où on me sortirait une réserve naturelle dans la nuit, comme en 2012, j'ai bien regardé : il n'y en a pas ! J'ai même vérifié, pas de Parc National des Pyrénées non plus à l'horizon...

Quelques éléments de vent sur cette journée ; là les prévis :


L'enregistrement de la balise du Pyla : il s'agit du vent moyen ; on a volé au moment où c'était le plus fort et la balise donnait du 54 Km/h max... 
C'est le dilemme de ce vol, l'obligation de voler avec du vent fort pour "passer" les points bas de la dune. Sans ce vent à la limite du volable, ce cross n'est pas envisageable. Par contre cela engendre des conditions de vol très particulières, où à la moindre erreur de placement ou d'anticipation, c'est la catapulte derrière la dune. Et avec cette force de vent, on est plus dans du laminaire, mais dans du rafaleux.

Cela nécessite également d'avoir une voile performante que l'on sait exploiter à sa vitesse maximale et qui reste solide dans cette configuration malgré les turbulences.

Bref, ce type de vol n'est pas facile, et demande une bonne maîtrise de pilotage ; la notion d'engagement n'est pas négligeable non plus car entre Lacanau et Cap Feret, on se trouve très isolé et loin de toute habitation ou route. Pépin non envisageable...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Super vol technique! Tel un albatros! Bravo.
Daniel